Le centre est pour nous
comme une deuxième maison. Il a été des notre naissance la première place que
nous avions connu et ou nous avons commence les premiers pas. E n effet cela a
été possible grâce a notre père qui
était le premier employé dès la création de ce centre et cela lui a
permis d’être loge dans l’une des habitations du centre ; elle est située
dans la propriété du centre juste a l’entrée. Il a été celui qui assure l’entretien
du centre avec dévotion comme si c’était son bien personnel. Plusieurs fois
nous l’accompagnions dans la journée au travail ou nous profitions de l’espace
pour nous amuser ; connaitre les angles de la maison, les séminaristes
et certains prêtres qui ont marque
positivement notre enfance. Parmi les
souvenirs d’enfance il faut retenir que c’est au centre que pour la première
fois nous avions connu la télévision. Avec
la communauté ( prêtres et séminaristes), enfants que nous étions , les soirées
récréatives étaient des moments inoubliables parce qu’on suivait la television , regardant les films,
faisant des salades de fruits, des soirées dansante, des guirlandes des amuses gueules en nous disant que les prêtres
étaient nos papas et les séminaristes nos grand frères.
Sans bien connaitre la
vocation ou le but du centre, au fur et a mesure que nous grandissions, nous
avions commence a avoir une autre vision. Ce centre dans lequel nous avions joue et nous nous sommes amuses
n’était plus pareil car tout a change nous avions grandi, et nous avons muri
avec plus de compréhension. Tout ce qui était flou était devenu clair et ce
pourquoi le centre n’accueillait que des jeunes hommes venant de plusieurs pays
africains tout comme européens. Ce qui nous amusait le plus était lorsque nous
accompagnions notre mère prendre de l’eau avec des petites bassines, on menait
des discussions avec les séminaristes et nous constations que certains
africains comme européens avaient du mal a s’exprimer en français. Nous ne
pouvons oublier a ce point l’aventure autour de la diversité des arbres
fruitiers qui a cette époque faisait de nous des « maraudeurs ». Nous
avions alors compris que le centre est une maison de formation spirituelle, ce
qui expliquait le comportement sec et silencieux de certains séminaristes.
En regardant les années écoulées, nous constations que nous avions eu un énorme
privilège a vivre entoure des prêtres qui nous ont beaucoup aide et qui continu
de nous aider jusqu’a ce jour. Ce qui nous forme a un caractère plus discipline
.Aussi, la rencontre de certains pères avec qui nous pouvons parler avec sureté et en
toute confiance nous donne de la joie au cœur. Suite a tous ce que nous bénéficions
du centre, on se demande si désormais pendant les vacances, les pères peuvent
porter une attention particulière aux jeunes, qui sont confrontes a plusieurs défis
et qui aimeraient avoir une oreille d’écoute.
En dehors de l’ouverture du centre les samedis aux jeunes garçons pour faire le
sport et plus précisément le foot, ne pourrait il pas avoir une formation
spirituelle et humaine pour les jeunes ?(filles et garçons) Les jeunes
cherchent une place ou ils peuvent se sentir en sécurité ; par l’expérience
des séminaristes venant de plusieurs pays et de par leur vision , ne peuvent
ils pas aider les jeunes a grandir et s’ouvrir plus sur le monde. Notre expérience
nous montre que cela peut être possible.