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à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’homme est un être qui vit en société.
Parler donc de société revient donc à dire que l’homme interagit avec son
semblable. Cette interaction, pour qu’elle dure et soit sans tache à besoin
d’être vécue sainement. Fort de cela que s’est tenue les 7 et 8 Avril 2014 au
sein du centre Brésillac une session
dont le thème était « les relations saines en société ». Cette
session a été animée par Mme Julienne Sofonnou, présidente nationale des femmes
catholiques du Bénin.
Après
avoir été introduite par le père Basil SOYOYE, supérieur du centre Brésillac,
aux étudiants du centre, Mme Sofonnou s’est brièvement présentée avant
d’entamer la thématique de la session. Elle a décidé de ne pas faire un cours
magistral mais de procéder par une forme de causerie où chacun pourrait dire
quelque chose après son intervention. Elle a présenté cette causerie en deux grands
points : « les relations saines avec le sexe opposé », le 1er
jour et « Comment vivre dans une famille qui n’est pas la
nôtre ? » le second jour.
Mme Julienne Sofonnou avec les seminaristes SMA |
En
ce qui concerne le 1er point, Mme Sofonnou a donné dans un premier
temps une causerie sur ce qu’est le prêtre dans toute sa splendeur. Le prêtre
est une personne respectable en tout. Il a une fonction très noble. Il est
l’ami de tous, grands, petits, faibles … Le prêtre est celui-là même qui aide les
gens dans la société. Il est une personne respectable car il agit au nom de
Dieu. Il est le médecin des âmes. Après cela, elle a aussi parlé des
paroissiens qui n’arrivent pas à voir toutes ces qualités dans le prêtre mais
au contraire font tout pour le faire chuter, perdre sa dignité. Elle a pris des
exemples où bien de fois certains prêtres se trouvaient être partenaires
sexuels d’autres personnes. Selon elle, c’est parce que leurs amitiés et
certains de leurs contacts ont été mal vécu. Aussi ces prêtres sont souvent
victimes des femmes qui viennent les faire tomber de plusieurs manières.
Mme
Sofonnou a aussi rassuré qu’il y a beaucoup de prêtres exemplaires car ceux qui
se laissent aller sont dans un nombre infirme. Elle a aussi ajouté que
plusieurs prêtres sont victimes de commérages
et de plusieurs sortes de mensonges en vue d’être salis. Pour elle encore, il y
a des gens qui disent de fausses choses sur des prêtres mais souvent le
comportement de ces prêtres là fait croire que c’est vrai alors que ce ne l’est
pas. Elle a donc invité à la prudence. Avant la série des questions, elle a
fait savoir que les prêtres et les séminaristes sont des personnes respectées,
cependant nous ne devons pas faire parler de nous négativement. Aussi a-t-elle
demandé d’éviter le mimétisme, de savoir nous habiller car cela est très
important, de respecter les gens que nous rencontrons surtout dans leur manière
de faire les choses. Elle a terminé cette causerie en nous disant qu’on n’est
pas prêtre pour se soumettre au jugement des autres mais faire la volonté de
Dieu. Par conséquent, nous devons faire ce que nous avons à faire.
Le
second jour a permis de débattre de « comment vivre en
famille ? ». En effet le choix de ce sous thème est motivé par le
fait que les séminaristes que nous sommes devons demeurer dans des familles
d’accueil pendant ces cinq jours de congé de pâque. A cet effet, Mme Sofonnou a
parlé des coutumes dans leur grand ensemble car n’étant pas tous béninois,
certains de nos gestes pourraient affecter négativement certaines familles.
Pour cela, elle a demandé d’avoir du flair dans les familles dans lesquelles
nous seront car il n’y a pas de règles générales de comment vivre dans une
famille. Pour elle, ce qu’une famille A peut accepter dans le comportement de X
ne peut pas être accepté par une famille B. Ce qui veut donc dire que les
coutumes ne sont pas figées. Elle a aussi demandé de faire attention à la manière,
au mode de vie, à ce qu’on dit dans la famille. Elle n’a pas oublié de nous
inviter à nous sentir à l’aise dans les familles tout en faisant comme si nous
étions chez nous mais tout en sachant que nous sommes ailleurs. Elle a aussi
insisté que nous devons participer pleinement à la vie de la famille et surtout
d’être irréprochable dans tous les domaines car le séminariste est pris en
exemple dans la vie de foi de bien de personnes.
Il
faut aussi noter que les séries de questions de ces deux jours ont été très
intéressant car Mme Sofonnou s’adressait à nous comme une mère à ses enfants.
Elle a chaque fois accompagné d’exemples tout ce qu’elle disait et surtout
donné beaucoup de conseils en vue de ternir ferme dans le choix que nous avons.
OUEDRAOGO Bruno (Burkina Faso)