Friday, March 8, 2013

Les Relations Saines avec les Personnes de Sexe opposé



SESSION: DEVELOPPEMENT HUMAIN

Thème: Les Relations Saines avec les Personnes de Sexe opposé
Animatrice: Mme SOFONNOU Julienne

(Présidente nationale des Femmes Catholiques au Bénin et membre de l’Amicale SMA, Centre Brésillac, Calavi)

Résumé de SENOU Bignon Charlemagne (DFBB, Benin)



Partie du récit de la création avec l'exemple de la création du premier couple (Adam et Eve) dans le livre de la Genèse et, s'étant appuyée sur des témoignages inspirés de ses expériences personnelles et de ses écoutes, Mme SOPHONOU nous a entretenus sur les comportements et attitudes de la gent féminine vis-à-vis des prêtres et vice versa.

De cet entretien on note trois raisons principales qui motivent les femmes à aller vers les prêtres:
   1-l'engagement spirituel (la recherche d'un père spirituel)
   2-les exigences de la vie conjugale (une oreille qui écoute)
 3-les exigences de la santé (le besoin des prières de guérison et de la libération des envoûtements...)

Selon notre animatrice, il est nécessaire de souligner que pour un bon nombre de femmes et de jeunes filles, ces perturbations de l'équilibre familial ont souvent leur source dans la jalousie qui conduit à la méchanceté. De même, pour les laïques et en particulier les femmes et les jeunes filles, le prêtre est la personne la plus abordable et apte à proposer une solution à leurs problèmes. En tout cela, ce qu'elles cherchent c'est la sécurité et l'assurance spirituelles. La grande question qui se pose ici est de savoir s'il est possible que les prêtres ne comprennent pas cela.

Mais malheureusement toutes celles qui vont chez les prêtres ou séminaristes ne sont pas toujours innocentes. Il y a certaines femmes qui viennent avec des idées préconçues et planifiées dans le seul but de détourner les clercs et les séminaristes de leur ministère ou de les faire fléchir: pour s'en rendre compte, il suffit d'observer leur tenue vestimentaire et gestuelle excitante et provocatrice dans leur élan vers tel ou tel prêtre ou même dans leur collaboration avec ce dernier. Face à tout cela, il est à remarquer que la femme a un pouvoir ou une puissance que l'homme n'arrive pas toujours à contrôler.

Mme Julienne SOFONNOU
Le prêtre est d'abord médecin de l'âme et non du corps
Par ailleurs, l'animatrice nous a fait remarquer sans aucune économie de vérité et avec insistance que le prêtre est d'abord médecin de l'âme et non du corps et la perte d'un prêtre est une perte énorme pour la famille, l'Eglise, le pays et pour l'univers entier: c'est une honte internationale.

Pour avoir donc une maîtrise de ces situations et avoir des relations saines et dignes, il est indispensable de considérer trois points:
1-L'éducation ou la rééducation morale et religieuse de la gent féminine: Les femmes et les jeunes filles doivent savoir quoi dire à un prêtre ou à un séminariste; de quoi et comment parler aux prêtres; les questions que ces derniers peuvent traiter; elles doivent savoir aussi quelle tenue et attitude adopter devant et avec les prêtres et séminaristes.
2-L'amour et la pratique de la prière car selon Mme SOPHONOU, seule la prière peut aider à éviter les astuces et les pièges ou tentations des femmes et des jeunes filles aux idées malicieuses et destructrices.



3-Et enfin, en tant que prêtre ou futur prêtre, ll faut prendre et respecter l'engagement personnel et sérieux d'avoir toujours des relations saines et honorables avec la gent féminine en considérant l'ensemble des conseils évangéliques pour un monde meilleur, pour l'honneur et le salut de sa famille, de l'Eglise, de son pays, de toute l'humanité et pour la gloire de Dieu.

Tenir fermes dans notre foi en l'Eglise Catholique
Pour finir, notre animatrice nous a exhortés une fois encore à prendre garde au phénomène d'homosexualité ou de lesbianisme qui gagne aujourd'hui nos sociétés. Pour l'aborder et le combattre, nous a-t-elle dit, il faut que nous tenions fermes dans notre foi en l'Eglise Catholique, Une, Sainte, Apostolique et en ses exigences et prescriptions.

Un entretien très utile….
Dans l'ensemble, le thème de la session a été développé dans une simplicité totale et dans l'ouverture. C'est une session très riche en enseignements et en témoignages tirés de la vie courante. Le thème de la session qui est un sujet de tous les jours est bien venu car il nous a aidés à prendre conscience du passé et du présent afin de mieux nous préparer pour le futur. A travers cette session, Mme SOPHONOU en peu de temps, a attiré une fois encore notre attention sur ce que nous devons être, c'est-à-dire des jeunes éveillés afin de devenir des pasteurs capables d'affronter le monde d'aujourd'hui sujet à de rapides changements et agité par des questions de grande importance pour le salut du genre humain.

C'est un entretien très utile. Cependant, le développement du thème n'a pas tellement mis en évidence la responsabilité du clergé dans les problèmes qui handicapent les relations saines entre les prêtres et les femmes. On pourrait avoir l'impression que toutes les fautes viennent des femmes. Donc, on voit plus dans cet entretien une mère qui, au nom de ses expériences et de sa foi, cherche à défendre l'Eglise des maux qui la minent ou des mauvais vents et tempêtes. Mais, même si le prêtre de Jésus-Christ est avant tout médecin de l'âme et non du corps, on ne peut pas le soustraire du social et du corporel car il vient lui-même d'un milieu socioculturel, c'est-à-dire qu'il est choisi du milieu humain pour être au service des hommes et des femmes. Alors, un développement plus approfondi sur les précautions pratiques que nous devons prendre pour avoir toujours des relations saines avec les femmes, aurait rendu l'entretien plus riche, plus pratique et on en aurait tiré plus de profits.

Toutefois, avec un cœur confiant et convaincu, il ne serait pas fallacieux d'affirmer que nous avons reçu de Mme SOPHONOU de riches et nobles enseignements à travers son entretien sur ce thème "les Relations Saines avec les Personnes de Sexe Opposé". Tout en lui promettant d'en faire bon usage pour la gloire de Dieu et le salut de l'humanité, nous la remercions du fond de notre cœur. Daigne le Seigneur la bénir, elle et toute sa famille. Et que grâce et bonheur l'accompagnent tous les jours de sa vie.     

VISITE SUR LE LAC



Gérard KOFFI
VISITE SUR LE LAC

Par Gérard KOFFI (DFGG, Togo)

 
Notre seconde sortie communautaire eut lieu le mardi 26 février 2013 chez les TOFFINOU sur le Lac. Cette visite découverte des œuvres d’évangélisation des pères SMA nous a successivement conduits de Sô Ava à Sô-Tchanhoué en passant par Ganvié. Visitant les paroisses de ces villages, nous avons été instruits et impressionnés par la manière dont ce peuple a été progressivement évangélisé par les pères André PERRIN (Province SMA de Lyon), René GROSSO (Province SMA de Lyon), J. CONGARD (Province SMA de Lyon) avec l’appui des catéchistes.

En effet, c’est par des visites de reconnaissance que le père J. CONGAR, établit à Calavi, découvrait ce nouveau territoire de mission. Il fut séduit par ce peuple vivant sur le lac et coupé de la lumière et de la parole du Christ à cause des difficiles conditions d’accès. Mais avec et sous la demande constante de certains chrétiens, des Pères de la Société des Missions africaines (SMA) décidèrent de commencer l’évangélisation avec l’appui de certains catéchistes et d’une équipe de religieuses Oblates Catéchistes Petites Servantes des Pauvres (O.C.P.S.P.). C’est  finalement en 1973 que le Père André PERRIN s’établit à Sô Tchanhoué avec des religieuses de l’O.C.P.S.P. pour accentuer l’évangélisation des TOFFINOU. C’est à partir de cette première mission sur le Lac que les pères et les catéchistes visitent les autres villages à l’aide des bacs. Très tôt, des communautés chrétiennes s’établissent dans ces villages sous la conduite des catéchistes et des églises commençant à se bâtir donnant aujourd’hui les paroisses Notre Dame de l’Immaculée Conception à Sô-Tchanhoué, Saint Pierre et Saint Paul à GANVIE et la paroisse Sainte Bernadette de Soubirou à Sô Ava.

Notons aussi qu’outre le travail pastoral qui consistait à bâtir la chrétienté locale, les pères se sont aussi engagés dans la lutte contre le fléau du mariage forcé des jeunes filles. Pour mieux regarder cet objectif, ils construisirent un foyer et s’appuyèrent sur le service des sœurs OCPSP pour s’occuper des filles promise en mariage forcé par leurs parents. Depuis 1974 des filles viendront de la région et même du Nigeria voisin pour trouver refuge en apprenant un métier auprès des sœurs pour leur future prise en charge. Leur histoire nous a profondément meurtri le cœur tout en nous interpellant encore sur notre engagement envers les démunis, les abandonnés et les pauvres. Ainsi, le foyer et le centre de santé St Joseph, tous deux, construis près de la paroisse de Sô-Tchanhoué, sont vraiment le signe visible de l’engagement de l’Eglise envers les plus abandonnés. Nous avons surtout réalisé comment en étant chez soi, l’on pouvait être abandonné à cause de la situation géographique. Aussi avons-nous apprécié, la valorisation de la personne humaine par l’évangélisation et les actions sociales en faveur des minorités.

Aujourd’hui l’Eglise est fortement établit dans tout le lac ; elle est en constante progression avec d’important nombre de baptisés, fidèles et prêtres. C’est ainsi que suivant toujours le charisme SMA et le désir de notre fondateur, le Serviteur de Dieu, Mgr. De Marion Brésillac, ces églises sont actuellement servies par le clergé locale qui continu l’œuvre du Christ. Il est important de souligner que celui-ci en est toujours reconnaissant aux missionnaires SMA pour avoir entamé cette aventure sur le lac.
 
Nous retenons au terme de notre visite que la fidélité au désir du fondateur et le zèle missionnaire sont constamment source de joie, de progrès, de libération et de salut pour les âmes.

Que Dieu bénisse ces missionnaires de la SMA ainsi que nous qui nous engageons a leur suite. Face Dieu que ce désir missionnaire nous pousse toujours à entreprendre et réaliser de grande chose pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.  


Saturday, March 2, 2013

Retraite Ignatienne-Ignatian Retreat (2013)


« Va en eau profonde : la parole de Dieu comme lumière de ma vocation »
Réflexion sur la retraite ignatienne
Junior
Par: MAITOVOS-ANDOMAYE Cherubin Junior (DFBB, RCA)

Accompagnateur : P. QUENUM Elphège, SJ. CotonouAssistants: Sr. HOUNDAKENOU  Marthe (Fille de Cœur de Marie, Calavi)
       P. KOUIJZER Wilfried, SMA; P. GARREAU Pierre, SMA

Invitation à la Solitude : Durant ce temps de retraite nous avons été invités à la solitude, à un retrait à la vie ordinaire pour se replonger avec le Seigneur à travers certaines expériences extraordinaires qui ont favorisé un approfondissement dans notre vie grâce aux méthodes ignatiennes. Cette retraite était fondamentale pour notre engagement missionnaire à la suite du Christ dans le but d’être éclairé par la lumière de Dieu et de recevoir les grâces dont nous avons besoin dans la disponibilité à la volonté de Dieu dans l’écoute intérieure.
A travers la Parle de Dieu :  En effet, à travers le texte de la Genèse 1,27-28 et bien d’autres encore, surtout celui de la Genèse qui nous parle du principe et de fondement de la création par lequel l’homme est crée à l’image et  à la ressemblance de Dieu pour louer, respecter et servir Dieu pour le salut de son âme ; en cela Dieu a confié à l’homme de porter de l’avant la création, de la développer dans la poursuite de la fin pour laquelle il a été crée. Ainsi, avec la réalité du mal surtout du mal personnel qui est au cœur de nos blessures nous sommes interpellés à s’approcher de la réalité du péché : Honte et Confusion, trouble et l’enfermement. Nous devons prendre conscience du mal subi et du mal causé dans notre vie par l’accueil de l’amour libérateur de Dieu qui recrée en nous la vie et la capacité d’aimer, à ne pas s’identifier au péché ; l’expression de nos limites et de nos pauvretés pour distinguer ce qui est de l’ordre de la responsabilité. Après la prise de conscience de notre état de pécheur, la retraite nous a introduits dans un cheminement de la connaissance du Christ. Saint Ignace nous propose de demander ce qui est fondamental dans les exercices spirituels et dans toute notre vie, car ces exercices ont pour objectif de nous aider à ordonner nos affections, à prendre une décision importante selon la volonté de Dieu, à reformer notre vie ; ils nous permettent d’être disposés dans notre âme pour être éclairé afin de pouvoir connaître le dessein de Dieu dans notre vie.
Alex, Rene, Sr. Marthe, Rodrigue, Charlemagne et Charles -Andre

Consolation et Désolation : Parlant de la Consolation et de la Désolation, Saint Ignace les définit comme : la Consolation est une action de la grâce qui nous vitalise, nous donne un élan dans notre vie chrétienne comme accroissement de Foi, d’Espérance et de Charité. Saint Ignace appelle la Consolation le cas où se produit dans l’âme une motion intérieure par laquelle l’âme en vient à s’enflammer dans l’amour de son créateur… Voilà l’élan fondamental d’une vie chrétienne. La Désolation quant à elle Saint Ignace la définit comme le contraire de la Consolation, elle a l’existence d’un parasite, la perte d’appétit, le mensonge par rapport à la vérité, obscurité de l’âme, absence de paix venant de diverses agitations et tentations qui poussent à un manque de confiance, sans espérance, sans amour…

Election ou un Choix : Pour finir, nous avons eu l’occasion de voir les degrés d’humilité dans le but de discernement préparatoire à une Election ou un Choix qui se résume en quelques sortes à travers ces interrogations : 1er degré : Amour des débutants : Est-ce que j’aime assez le Seigneur pour être capable d’ordonner ma vie ? 2e degré : Amour de maturité : suis-je capable de dire oui que si Dieu me fait pauvre je serai capable de le vivre pour le Seigneur ?
3e degré : L’Amour sans limite : Suis-je capable de dire oui au Seigneur, oui j’accepte que la vie me donnera en communiant avec le Christ dans sa souffrance.





“THE WORD OF GOD AS THE LIGHT OF MY VOCATION”

Reflection on 8 days Ignatian Retreat
Directed by Fr. QUENUM, SJ
Emmanuel
Written by   Emmanuel Tobechukwu Ugwu. (DFBB, Nigeria) 

I give thanks to God indeed for having a personal encounter with him especially during the eight days Ignatian retreat. I have realized through this retreat that God is really present and always ready to communicate with us only if we are dispose to listen to him. God speaks to us through his word (the Scripture), through the nature, in the silence of our heart, and in so many ways. It is reasonable to therefore say " We should see God in everything, and everything in God"
           The retreat has given me the opportunity to reflect on the reason for which I was made. God made me to: know, love, serve and praise him. It is not sufficient to say I know God if I have no personal encounter with him. In this contemporary world, the excessive search for money, power, honor, sexual pleasures, among others, stand as obstacles from knowing God. Many only search for material happiness in this world but fail to search for true and eternal happiness which can only be given by God. It is only when we are ready to serve and praise God with everything that we have, that we can indeed be happy. At this juncture, I was able to ask myself a pertinent question: Do I really want to serve and praise God? If yes, what means do I choose? Is it Priesthood, Married Life, as a Doctor, among others? In this world, there are different vocations from which we can choose so as to serve God. It is important to note that we can be Priests, Bishops, Doctors, among others, and still do not serve God. Our choice of serving God is based on a personal decision, effort and most especially, the grace of God.
           In order to serve and praise God, we have to model our life on Jesus Christ who has given us several examples to follow. Right from his birth, he was humble by allowing himself to be placed in a manger (container for feeding cows or sheep), he washed his disciples' feet (service), always in communion with his father (prayer), obedient to his earthly parents and to God even to the point of death. If I become priest or whatever I become, will I be like Jesus by being humble, truly dedicated to my service, obey my superiors? There were moments of sorrows in the life of Jesus- he was denied by Peter, betrayed by Judas, felt forsaken by the Father, but despite all these, he was still faithful to his heavenly father. Just as Jesus, there will be moments of sorrows in the vocation that I have chosen, but will I be able to remain committed to God's will till the end|? it is this grace that I prayed for during the retreat, that in my moments of desolation and consolations, may God let me remain faithful to him forever. Amen