P. Pierre Garreau et seminaristes devant Toussaint |
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centre Brésillac a organisé le 14 mai 2014 une sortie communautaire vers la
ville d’Allada autrement appelée la ville aux mille vodoun.
La
dite ville, en ce qui concerne sa situation géo-historique, est située à 50 Km
de Cotonou : la capitale économique du Bénin. Connu sous l’ancienne
appellation de Ardre, Allada a été
l’un des premiers royaumes à entretenir de la cote ouest africaine a entretenir
des relations diplomatiques avec les pays européens. Nous pouvons citer à titre
d’exemple la personne de Don Matteo Lopez qui fut le premier ambassadeur du
royaume d’Allada en France.
Allada
a connu son apogée avec le développement du commerce triangulaire. Son déclin
surviendra en 1724 suite au coup de l’expansionnisme territorial de ses voisins
d’Abomey. Allada sera alors annexé au puissant royaume du Dahomé par le roi
Agadja.
Actuellement
la ville d’Allada est connue comme l’un des arrondissements de la commune
d’Abomey-Calavi. Le temple d’Adjahouto, le vodoun Dan et le monument de
Toussaint l’ouverture sont là les places qui attirent l’attention de tous les
visiteurs de la place. Mais il nous sera injuste de ne pas citer le sanctuaire
national du Bénin et la radio de l’immaculée conception qui sont supervisés par
la communauté franciscaine.
Suite
aux mauvaises conditions de la route en chantier, notre convoi était au
rendez-vous avec les bouchons et les arrêts routiers en série. Bien que la
ville compte plusieurs places touristiques, nous avons eu l’opportunité de ne
visiter que deux places parmi elles : le monument de ‘’Toussaint l’ouverture’’, celui qui lutta pour l’indépendance
d’Haïti. Et le sanctuaire ‘’notre dame’’
construit par les Franciscains de l’immaculée conception
P. Diego (Franciscains) et les seminaristes |
Les
verbes défendre et participer sont là les deux concepts qui inspirent les
esprits de ceux qui ont pu réfléchir sur le pourquoi de la sortie. Défendre, en prenant l’exemple du
général Toussaint, est l’une des qualités qui doit animer toutes l’humanité et
en particulier nous qui aspirons à la vie missionnaire. Ce verbe doit nous
motiver à la recherche du bien être de tous et des intérêts purement égoïstes.
Quant au verbe participer, à
l’exemple de la communauté franciscaine, il nous interpelle à prendre
conscience de notre engagement pour la construction de l’église universelle et
la propagation de la bonne nouvelle de notre Seigneur par lequel Marion de
Brésillac nous invite à saisir toutes les occasions pour faire avancer l’œuvre
du Seigneur.
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