Wednesday, May 28, 2014

COMMUNITY OUTING TO ALLADA


W
ednesday, 14th May, 2014 is the day when we went to Allada. We left the house at about 7:30 A.M. taking the road to Allada. The journey was a little bit tough because of the rough state of the road which was under construction. There was a lot of traffic jam due to the narrow state of the road. I remember the time when we had to come out and push our bus because one side entered into the gutter (in between the two lanes of the road) as we were trying to by-pass a truck packed on the other side of the road. What about the dust we inhaled? All these made the one hour journey stressful.
Toussaint Louverture
There are many places to visit in Allada such as: le Temple d’Adjahouto; le Vodoun Dan; la Place Toussaint Louverture; le Sanctuaire de l’Immaculee Conception; and so on. But we visited only two of these places – “la Place Toussaint Louverture” and “le Sanctuaire de l’Immaculee Conception.” The first place we went to was “la Place de Toussaint Louverture” situated outside the town on the road to Abomey. It was there we were told that Allada was formally known as Ardres, one of the earliest West African kingdoms that maintained diplomatic relations with European countries. Don Matteo Lopez was the first ambassador of Allada to France. Allada was the spiritual capital of the kings of Dahomey and Porto-Novo. It experienced great economic development which eventually declined following a territorial expansion by the neighbouring Abomey kingdom. Unfortunately, the whole empire of Allada collapsed when it was merged with the great Dahomey kingdom by king Agadja.

Another important personality we learnt about at “la Place Toussaint Louverture” is the renowned army general, Toussaint. Born in Saint-Dominic, he was a slave child whose father traced his origin to Allada, Benin. We were told that Toussaint was a courageous man who from 1796 to 1802 organized a revolution against the French that would later ensure that slaves also had the right to be treated as human beings. But no doubt, he made all these efforts at the expense of his life, because he died in captivity in 1803.
Furthermore, we went to the Sanctuary of Immaculate Conception where we had Mass. It was a big sanctuary situated along the road to Ze. It is under the care of the Franciscans. There we met one of the Franciscan Fathers (Fr. Stephano) who told us how they came to Benin to establish their community. He said that they came in 1990 in order to honour the invitation of Monseigneur Assogba, the Emeritus Archbishop of Cotonou Diocese. The Archbishop once visited them in Rome and requested them to come to his diocese and establish their community there. So they came and at the beginning, since there was no house for them, they stayed with the Carmelites. Later they moved to Allada (where they are now) and built the sanctuary. It is a big and beautiful sanctuary with a huge Marian statue on top of the roof. Fr. Stephano also explained the meaning of the images of Saints which we saw there. He also explained the significance of the tower which was in the premises of the sanctuary.
Sanctuary of Immaculate Conception
Finally, beside the sanctuary is a Radio Station (Radio Immaculee) also run by the Franciscans. The station is used as a means of evangelization, to spread the Gospel to far places. We were divided into groups so that we were allowed, group by group, to go into the studio and see with our own eyes certain gadgets used to broadcast news. Some of us even had the privilege of giving some reflections in the studio which were broadcast live in some of the Radio programmes. It was after all these that we had our lunch, and eventually took the road back to Calavi. In general, I would say that we had a fruitful experience, an experience so fruitful that it dispels the stress we encountered on the rough and dusty road. We thank God for such an enriching experience.

By SABO Yakubu Salisu  (Nigeria)


Thursday, May 22, 2014

UNE SORTIE QUI INSPIRE


P. Pierre Garreau et seminaristes devant Toussaint

L
e centre Brésillac a organisé le 14 mai 2014 une sortie communautaire vers la ville d’Allada autrement appelée la ville aux mille vodoun.
La dite ville, en ce qui concerne sa situation géo-historique, est située à 50 Km de Cotonou : la capitale économique du Bénin. Connu sous l’ancienne appellation de Ardre, Allada a été l’un des premiers royaumes à entretenir de la cote ouest africaine a entretenir des relations diplomatiques avec les pays européens. Nous pouvons citer à titre d’exemple la personne de Don Matteo Lopez qui fut le premier ambassadeur du royaume d’Allada en France.
Allada a connu son apogée avec le développement du commerce triangulaire. Son déclin surviendra en 1724 suite au coup de l’expansionnisme territorial de ses voisins d’Abomey. Allada sera alors annexé au puissant royaume du Dahomé par le roi Agadja.

Actuellement la ville d’Allada est connue comme l’un des arrondissements de la commune d’Abomey-Calavi. Le temple d’Adjahouto, le vodoun Dan et le monument de Toussaint l’ouverture sont là les places qui attirent l’attention de tous les visiteurs de la place. Mais il nous sera injuste de ne pas citer le sanctuaire national du Bénin et la radio de l’immaculée conception qui sont supervisés par la communauté franciscaine.
Suite aux mauvaises conditions de la route en chantier, notre convoi était au rendez-vous avec les bouchons et les arrêts routiers en série. Bien que la ville compte plusieurs places touristiques, nous avons eu l’opportunité de ne visiter que deux places parmi elles : le monument de ‘’Toussaint l’ouverture’’, celui qui lutta pour l’indépendance d’Haïti. Et le sanctuaire ‘’notre dame’’ construit par les Franciscains de l’immaculée conception

P. Diego (Franciscains) et les seminaristes
Les verbes défendre et participer sont là les deux concepts qui inspirent les esprits de ceux qui ont pu réfléchir sur le pourquoi de la sortie. Défendre, en prenant l’exemple du général Toussaint, est l’une des qualités qui doit animer toutes l’humanité et en particulier nous qui aspirons à la vie missionnaire. Ce verbe doit nous motiver à la recherche du bien être de tous et des intérêts purement égoïstes. Quant au verbe participer, à l’exemple de la communauté franciscaine, il nous interpelle à prendre conscience de notre engagement pour la construction de l’église universelle et la propagation de la bonne nouvelle de notre Seigneur par lequel Marion de Brésillac nous invite à saisir toutes les occasions pour faire avancer l’œuvre du Seigneur.                    
 Jean-Jacques ODIMBA KOMBE( RD Congo)

BACK-RETOUR

Tuesday, May 13, 2014

LA SESSION SUR LES RELATIONS SAINES EN SOCIETE


C
réé à l’image et à la ressemblance de Dieu, l’homme est un être qui vit en société. Parler donc de société revient donc à dire que l’homme interagit avec son semblable. Cette interaction, pour qu’elle dure et soit sans tache à besoin d’être vécue sainement. Fort de cela que s’est tenue les 7 et 8 Avril 2014 au sein du centre Brésillac une session  dont le thème était « les relations saines en société ». Cette session a été animée par Mme Julienne Sofonnou, présidente nationale des femmes catholiques du Bénin.

Après avoir été introduite par le père Basil SOYOYE, supérieur du centre Brésillac, aux étudiants du centre, Mme Sofonnou s’est brièvement présentée avant d’entamer la thématique de la session. Elle a décidé de ne pas faire un cours magistral mais de procéder par une forme de causerie où chacun pourrait dire quelque chose après son intervention. Elle a présenté cette causerie en deux grands points : « les relations saines avec le sexe opposé », le 1er jour et « Comment vivre dans une famille qui n’est pas la nôtre ? » le second jour. 
Mme Julienne Sofonnou avec les seminaristes SMA

 En ce qui concerne le 1er point, Mme Sofonnou a donné dans un premier temps une causerie sur ce qu’est le prêtre dans toute sa splendeur. Le prêtre est une personne respectable en tout. Il a une fonction très noble. Il est l’ami de tous, grands, petits, faibles … Le prêtre est celui-là même qui aide les gens dans la société. Il est une personne respectable car il agit au nom de Dieu. Il est le médecin des âmes. Après cela, elle a aussi parlé des paroissiens qui n’arrivent pas à voir toutes ces qualités dans le prêtre mais au contraire font tout pour le faire chuter, perdre sa dignité. Elle a pris des exemples où bien de fois certains prêtres se trouvaient être partenaires sexuels d’autres personnes. Selon elle, c’est parce que leurs amitiés et certains de leurs contacts ont été mal vécu. Aussi ces prêtres sont souvent victimes des femmes qui viennent les faire tomber de plusieurs manières.

Mme Sofonnou a aussi rassuré qu’il y a beaucoup de prêtres exemplaires car ceux qui se laissent aller sont dans un nombre infirme. Elle a aussi ajouté que plusieurs prêtres  sont victimes de commérages et de plusieurs sortes de mensonges en vue d’être salis. Pour elle encore, il y a des gens qui disent de fausses choses sur des prêtres mais souvent le comportement de ces prêtres là fait croire que c’est vrai alors que ce ne l’est pas. Elle a donc invité à la prudence. Avant la série des questions, elle a fait savoir que les prêtres et les séminaristes sont des personnes respectées, cependant nous ne devons pas faire parler de nous négativement. Aussi a-t-elle demandé d’éviter le mimétisme, de savoir nous habiller car cela est très important, de respecter les gens que nous rencontrons surtout dans leur manière de faire les choses. Elle a terminé cette causerie en nous disant qu’on n’est pas prêtre pour se soumettre au jugement des autres mais faire la volonté de Dieu. Par conséquent, nous devons faire ce que nous avons à faire.

Le second jour a permis de débattre de «  comment vivre en famille ? ». En effet le choix de ce sous thème est motivé par le fait que les séminaristes que nous sommes devons demeurer dans des familles d’accueil pendant ces cinq jours de congé de pâque. A cet effet, Mme Sofonnou a parlé des coutumes dans leur grand ensemble car n’étant pas tous béninois, certains de nos gestes pourraient affecter négativement certaines familles. Pour cela, elle a demandé d’avoir du flair dans les familles dans lesquelles nous seront car il n’y a pas de règles générales de comment vivre dans une famille. Pour elle, ce qu’une famille A peut accepter dans le comportement de X ne peut pas être accepté par une famille B. Ce qui veut donc dire que les coutumes ne sont pas figées. Elle a aussi demandé de faire attention à la manière, au mode de vie, à ce qu’on dit dans la famille. Elle n’a pas oublié de nous inviter à nous sentir à l’aise dans les familles tout en faisant comme si nous étions chez nous mais tout en sachant que nous sommes ailleurs. Elle a aussi insisté que nous devons participer pleinement à la vie de la famille et surtout d’être irréprochable dans tous les domaines car le séminariste est pris en exemple dans la vie de foi de bien de personnes.


Il faut aussi noter que les séries de questions de ces deux jours ont été très intéressant car Mme Sofonnou s’adressait à nous comme une mère à ses enfants. Elle a chaque fois accompagné d’exemples tout ce qu’elle disait et surtout donné beaucoup de conseils en vue de ternir ferme dans le choix que nous avons.


OUEDRAOGO Bruno (Burkina Faso)